A l’appel de 47
organisations, parents, enseignants, lycéens ont montré leur mobilisation pour que « l’éducation reste une priorité ».
Plusieurs dizaines de
milliers de personnes (80.000 selon les organisateurs et 32.000 selon la police) ont en effet défilé dimanche à Paris, sous le soleil et dans une ambiance festive, pour demander au gouvernement
d'investir dans l'éducation à l'heure de la crise, au lieu de supprimer des postes.
Selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France, 69% des personnes interrogées jugent la mobilisation
"justifiée".
La FCPE était largement représentée et la FCPE st Maur était présente avec une délégation de représentants de parents élus la veille.
Quelques uns des slogans que l’on pouvait entendre :
"Investir dans l'école, c'est l'avenir",
"Non à la casse du service public d'éducation",
"Banques ou éducation, j'ai choisi !",
"Si vous trouvez que l'éducation
coûte cher, essayez l'ignorance"
La mobilisation survient quelques jours avant l'examen à l'Assemblée le 4 novembre du budget 2009 de l'Education, qui prévoit 13.500 suppressions de postes, après 19.700 au total en 2007 et 2008.
Les maîtres des Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (Rased) étaient venus nombreux pour protester, aux cris de "Rased, vivants!", contre les 3.000
suppressions de postes les concernant annoncés pour 2009.
Les RASED de primaire (écoles maternelles et élémentaires) n'aideront plus spécifiquement les
écoliers en difficulté comme aujourd'hui mais seront réaffectés devant des classes entières.
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