La Fédération des Conseils de Parents d'Elèves a clos son 63ème congrès, lundi à Saint-Etienne, par une mise en garde contre les "suppressions de postes qui mettent en danger l'école".
Au terme de trois jours de congrès, le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan, a dénoncé "l'attaque frontale déjà entamée par le gouvernement contre l'école primaire", évoquant "des dispositifs précaires de rattrapage pour se faire une petite virginité alors que l'on supprime tous les moyens de l'Ecole".
Devant quelque 500 participants, il a en outre critiqué les "attaques contre les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire", sport, activités musicales, pratique des arts à l'école, qui aboutissent, selon lui, à un "recentrage sur le primaire rudimentaire".
Jean-Jacques Hazan a appelé son auditoire à une "mobilisation forte qui dénonce les attaques libérales du système actuel", les invitant à participer aux "Assises de l'éducation" organisées le 6 juin à Paris par plus de 30 organisations.
Quatre motions ont été adoptées à l'issue de ce congrès, invitant notamment "tous les maires à inscrire les enfants dès deux ans en école maternelle pour les parents qui le souhaitent".
Les autres motions expriment l'opposition de la FCPE à "la suppression des BEP et la généralisation des bac pro en trois ans" et réclament "l'arrêt du fichage généralisé des enfants et de leurs familles", assurant que "l'éducation est une droit pour tout enfant et tout jeune majeur vivant sur notre sol".
Dimanche, ses militants présents à Saint-Etienne avaient adopté un manifeste rédigé collectivement et baptisé "Ambitions FCPE: Des couleurs pour l'école".
Cette déclaration, qui pose les bases d'une actualisation des principes éducatifs de la fédération, arrêtés en 1997, vise à "redonner aux parents le goût de se battre pour l'école".
(Dépêche AFP)