Saint-Maur
L'état du collège Pissarro inquiète les parents
LES PARENTS d'élèves du collège Pissarro à Saint-Maur sont inquiets. Le 1er octobre, une fenêtre de l'établissement s'est décrochée avant de tomber dans la cour. Si aucun enfant n'a été blessé, cet incident a confirmé l'avis des parents sur l'état de délabrement du collège. Ce dernier, qui date des années 1970, attend depuis des années d'être reconstruit dans la ZAC des Facultés, une vaste friche de 6,6 ha où d'importants projets immobiliers et d'équipements sont prévus.
«L'entretien est assuré au strict minimum depuis des années au motif qu'il doit être reconstruit, explique Jean-Marc Sartel, secrétaire de la Peep, association de parents d'élèves. Or plus aucune date n'est avancée à ce jour et le bâtiment vieillit.»
Les parents décrivent le mauvais état des classes, la cour trop petite pour les 700 collégiens, l'insuffisance .des sorties de secours, des problèmes de chauffage, des plaques cassées ou enlevées au plafond dans un courrier commun, les deux associations de parents d'élèves, FCPE et Peep, demandent au conseil général de réaliser «un audit complet de sécurité du bâtiment» et d'y être associées. Ils aimeraient également qu'un exercice d'évacuation soif mené avec les pompiers. -
Un contrôle complet des menuiseries a été effectué
Selon Patrick Hervy, collaborateur du vice-président du conseil général chargé des collèges, on ne peut associer la chute d'une fenêtre à un état de vétusté. «Ça arrive également dans des collèges neufs, explique-t-il. Un contrôle complet des menuiseries a été effectué et n'a pas révélé d'autre problème. J'entends les inquiétudes, mais il faut savoir raison garder. C’est un établissement sécurisé qui répond aux normes d’évacuation, sinon il serait fermé. »
Loin d'être laissé à l'abandon, l'établissement a bénéficié de 130 000 € de travaux l'été dernier avec l'agrandissement de la restauration et la création de sanitaires dans la cour. Le conseil général envisage également de réaliser l'été prochain des travaux au CDI, dans la salle technologique et celle d'arts plastiques. Le collaborateur concède que le projet de reconstruction a pris du retard. La date de livraison aujourd'hui annoncée se situe entre 2014 et 2016. «Avec le changement de maire (NDLR: en 2008), il a fallu remonter le projet. On demande 10 000 m2 pour construire et on nous donne 8 000 m2• Les discussions avancent doucement », explique-t-il.
La lettre ouverte au conseil Général du Val de Marne