PISA est une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 34 pays membres de l’OCDE et dans de nombreux pays partenaires. Elle évalue l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire. Les tests portent sur la lecture, la culture mathématique et la culture scientifique et se présentent sous la forme d’un questionnaire de fond. Lors de chaque évaluation, un sujet est privilégié par rapport aux autres. Les premières collectes de données ont eu lieu en 2000, les suivantes en 2003, en 2006 et en 2009. La prochaine collecte est prévue pour 2012.
Eric Charbonnier, expert à la direction éducation de l’OCDE commente et analyse les résultats.
Quel est le principal enseignement de l’enquête PISA pour la France ?
La situation apparaît de plus en plus dichotomique. L’écart se creuse entre les très bons et les très mauvais
élèves. Les élèves moyens sont de moins en moins nombreux. En « compréhension de l’écrit », la proportion de jeunes qui n’ont pas le niveau 2 [élèves en grande difficulté scolaire et qui ont peu
de chance d’aller jusqu’au bac, NDRL] est passée de 15 à 20 % entre 2000 et 2009. Les performances en maths ont également diminué de façon inquiétante depuis 2000. La France passe du groupe des
pays forts à celui des pays dans la moyenne. S’il y a 10 ans, elle était au-dessus de l’Allemagne, la Pologne et le Portugal, elle est aujourd’hui au même niveau.
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